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Circulation routière à Sétif

Le grand casse-tête

jeudi 30 mars 2006, , article écrit par Farid Benabid, Liberté et publié par Nabil Foudi


Circuler aujourd’hui à Sétif est devenu un véritable casse-tête pour les automobilistes lorsqu’on sait que le parc roulant de la wilaya compte 216 000 véhicules portant l’immatriculation 19. Ce chiffre est en constante augmentation avec l’implantation de concessionnaires-auto de toutes marques.
Ajoutés à cela, plus de 50 000 véhicules empruntant la RN5 et qui traversent, quotidiennement, l’agglomération. Et pour boucler la boucle, 450 bus de transport urbain, qui sillonnent la ville et dénommés non sans humour les Orni (Objets roulant non identifiés), le centre-ville. Dégoter une place de stationnement relève de l’exploit devant l’inexistence de parking.
Pourtant, en face du commissariat, une aire de stationnement appartenant à l’APC pourrait abriter un parking de plusieurs étages, ce qui résorberait de beaucoup ce problème. Le rond-point de Bab Biskra, menant vers le marché fréquenté par 10 000 personnes par jour, est l’objet d’un trafic intense, où les piétons et les automobilistes se disputent anarchiquement la chaussée, et où même les services de l’ordre sont impuissants.
Un passage souterrain serait la solution idéale. Pour cela, une étude a été faite et il ne reste que de dépoussiérer le dossier et entamer la réalisation dans les meilleurs délais. Aux abords de la ville, à la RN5, qui borde la ZEA, et au nord la RN9, véritables points noirs où chaque année près de 20 personnes sont tuées dans des accidents de la route. Aussi, la réalisation de trémies et dédoublement des voies deviennent indispensables.
Concernant les accidents de la route, l’on note une sensible régression. En 2004, l’on a relevé 960 accidents, 1 070 blessés et 31 décès ; en 2005, 856, 947 et 20 décès. Cela est dû à l’application du nouveau code de la route, où 4 964 retraits de permis de conduire ont été opérés du 1er mars 2005 au 1er mars 2006.

Farid Benabid


Farid Benabid, Liberté

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