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Rentrée scolaire relativement calme dans la wilaya de Sétif

355 000 élèves prendront le chemin des écoles aujourd’hui

vendredi 8 septembre 2006, , article écrit par Abdelhalim Benyelles, La Tribune et publié par La rédaction


Au total 850 écoles, 164 collèges et 54 lycées implantés à travers tout le territoire de la wilaya de Sétif auxquels viendront s’ajouter 7 nouvelles écoles, 4 CEM et 3 lycées s’apprêtent à accueillir dès aujourd’hui près de 355 000 élèves. Aussi pour les responsables du secteur de l’éducation 20 CEM et 20 lycées, inscrits aux programmes des Hauts Plateaux et de la relance économique encore en chantier, sont attendus pour ouvrir leurs portes à partir de l’année prochaine.

Sur le plan pédagogique alors que l’enseignement de l’informatique a été généralisé à travers tous les lycées, il reste que 34 CEM seulement profitent de la mise en place de laboratoires spécialisés. Cependant les responsables promettent la généralisation de l’enseignement de l’informatique au niveau de la première classe du second palier dès cette année dans le cadre de la réforme du système éducatif.

Outre les préparatifs techniques inhérents à la rentrée des classes qui s’annonce d’ailleurs sous de bons augures, les enseignants du secondaire qui ont rejoint leurs postes le 5 septembre dernier promettent de maintenir la pression sur la tutelle par le biais de leur syndicat, le CNAPEST, en ayant recours à « d’autres formes de contestation » en dehors de la grève. Le Syndicat des enseignants des lycées, fortement implanté à Sétif, dirigé par le coordinateur national Nouar, conteste la forme de l’élaboration de la carte annuelle du personnel enseignant par l’administration locale.

« Les représentants des enseignants n’ont pas été conviés à la réunion qui détermine l’affectation du personnel du secondaire, arguent les syndicalistes qui brandissent l’argument de « l’arbitraire ». Selon eux, avec la réduction des effectifs du secondaire opérée particulièrement cette année, bon nombre d’enseignants ont vu leurs cas traités sous « des considérations occultes » et en l’absence de l’aval de la commission paritaire, « non informée » en l’occurrence.

Du côté de la direction de l’Education, l’on se refuse à verser dans des déclarations officielles et à citer nommément le cas soulevé par le CNAPEST en l’absence de l’intervention du premier responsable du secteur longtemps souhaitée par la presse locale. Au moment où l’on annonce des sit-in, les syndicalistes du secondaire promettent de placer l’année 2006-2007 sous l’égide de la « lutte contre la bureaucratie ».

Par Abdelhalim Benyelles


Abdelhalim Benyelles, La Tribune

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