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Conséquence du projet de la nouvelle autoroute Jijel - Sétif

Retour des villageois à leurs douars

mardi 16 janvier 2007, , article écrit par Liberté et publié par La rédaction


Chassés par le terrorisme de leurs mechtas isolées, ils y reviennent pour profiter des avantages liés à la construction de l’autoroute qui traverse leurs terres.

Des centaines d’habitants des douars de la wilaya de Jijel, qui ont fui leurs mechtas par crainte des terroristes durant la décennie noire, sont prêts à rejoindre leurs foyers avec l’annonce de la réalisation de l’autoroute Jijel-Sétif.
Les habitants des mechtas des communes de l’Émir Abdelkader, Ouadjana et Texenna, dans la wilaya de Jijel, et de Tessadene et de Haddada, dans la wilaya de Mila, sont prêts à rejoindre leurs maisons abandonnées après la réalisation du nouveau tracé de la route reliant Jijel à Sétif, dont les travaux vont être lancés dans les prochains mois.

Selon des statistiques officielles, des centaines de maisons restent abandonnées dans des groupements d’habitations. L’autoroute va passer sur ces terres ou à proximité. Par le passé, ces habitants refusaient de rejoindre leurs maisons pour cause d’enclavement et d’absence de commodités. Aujourd’hui, ils sont soulagés par le projet de l’autoroute qui va participer, selon eux, à donner vie à ces régions, longtemps transformées par les groupes terroristes en zones interdites.

La plupart des habitants de ces mechtas ont demandé aux autorités de la wilaya de relancer le dossier de repeuplement de la région en réhabilitant les routes secondaires et les édifices publics détruits, comme ceux de l’éducation et de la santé.

L’inscription des projets complémentaires de l’autoroute par la réalisation de routes secondaires qui mènent aux communes et aux douars pour les désenclaver est une aubaine pour le douar Lerbâ, dans la commune d’Oudjana, qui compte le plus grand nombre de mechtas abandonnées dans cette région. D’un autre côté, les habitants des douars de la commune de Ziama Mansouriah ont, à maintes reprises, interpellé les autorités locales pour les aider à rejoindre leurs mechtas.

Mourad Bouchama


Liberté

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