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Il était une fois……..Simon Bolivar

jeudi 23 avril 2009, , article écrit par A. Nedjar, Sétif Info et publié par La rédaction


n Algérie, pays de la révolution, peu de gens connaissent l’histoire de ce personnage que fut Simon Bolivar.

Plus connu sous le vocable de :El Libertador (le libérateur),il est plus célèbre que Fidèle Castro et le Che (Che Guevara).Ce général et homme politique Vénézuélien est issu d’une famille aisée, établie en Amérique Latine depuis de nombreuses générations. Simon Bolivar est né à Caracas le 24 juillet 1783.

Ce grand révolutionnaire, cette figure emblématique de la révolution Latino Américaine, en visite à Rome et en présence de Simon Rodriguez, son ami et ancien précepteur, celui qui influa sur son éducation, fit le serment de libérer le continent de la tutelle, de joug et de l’occupation Espagnole.

Il entreprit de réunir les pays d’Amérique Hispanophone pour en faire une seule fédération. Il participa de manière décisive à la libération et à l’indépendance de la Bolivie, la Colombie, de l’équateur, du Panama, du Pérou et du Venezuela.

Simon Bolivar est une icône dans de nombreux pays dans le monde où il a donné son nom à un très grand nombre de places, de rues ou de parcs. On retrouve des statues à son effigie dans les plus grandes villes d’Amérique du sud mais dans de nombreuses capitales à travers le monde. Il donne même son nom à la Bolivie et un état au Venezuela.

Le Bolivar est la monnaie officielle du Venezuela depuis le 1 er janvier 2008.

Ce grand révolutionnaire a inspiré le non moins grand romancier que fut Emmanuel Roblès* qui en écrivit une grande pièce théâtrale. Elle fut jouée pour la première fois le même jour, le 23 avril 1948 aussi bien Alger qu’à Paris.

Cette pièce a été traduite dans plus de 30 langues et obtint un succès mondiale tant le sujet est récurrent et brûlant autrefois.

En fin des années 60, la troupe théâtrale du CCLK (comité culturel du lycée Kerouani) en fit monter la pièce et obtint un franc succès qui l’a conduisit en tournée dans la capitale.

1830 ! Une date commune pour deux destins différents.1830 c’est la mort Simon Bolivar, héros national d’Amérique latine mais c’est aussi pour nous algériens le début d’une longue nuit noire de l’occupation et du colonialisme qui dura 132 années.

Comme vous venez de le lire, ce grand homme que nous assimilerons à cet autre grand résistant que fut l’Emir Abdelkader, reste méconnu chez nous.

J’ai cherché partout dans notre capitale et ailleurs dans nos grandes villes, je n’ai nulle part vu, rencontré ou croisé le nom de cet apôtre de la liberté, ce grand libérateur, ce révolutionnaire ou ce symbole de l’Amérique Latine.

Est ce que c’est un oubli, une amnésie ou tout simplement une ignorance ?

Au pays de la grande révolution, les révolutionnaires sont inconnus

* Emmanuel Roblès, écrivain d’origine algérienne est l’auteur la pièce théâtrale qui porte le titre de : Montserrat.


A. Nedjar, Sétif Info

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