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Demande d’audience à Nicolas Sarkozy, un habitant d’Ain Roua demande d’être reçu

vendredi 23 octobre 2009, par A. Nedjar


La loi de finances complémentaires 2009 ne semble pas satisfaire certains milieux d’affaires nationaux et dérange de nombreuses parties étrangères dont l’unique souci serait de traire, traire et traire encore la vache Algérie avant qu’elles ne soient suffisamment repues.

Mieux encore, répondant à la question du député Jean Roatta membre de l’assemblée nationale française, le secrétaire d’état au commerce, Hervé Novelli, affirme quand à lui que notre pays fait fausse route pour avoir pris ces mesures restrictives, patriotiques ; ne fussent elles protectionnistes étant entendu que nous ne sommes pas encore membre de l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce). Le chemin qui y mène est encore long et ardu. Les négociations piétinent et l’aboutissement est lointain et même hypothétique.

Ces actes de souveraineté nationale et de protection de notre économie dérangent. Les premières conséquences visibles sont la diminution de la facture à l’importation mais aussi la réorientation de certaines mesures et l’encouragement à la production nationale et à l’investissement.
Les ports de Marseille et de Fosse-sur-Mer ont vu du coup leurs activités diminuer dangereusement, voire à d’arrêt pour certains départements.
Comme mesures urgentes de redressement, à l’initiative de certains petits patrons outre mer suivi de leur élus nationaux, régionaux et locaux, se sont concertés et ont abouti à la nécessité de demander audience pour être reçu par le président de la république lui même, tenez vous bien, notre président de la république à nous, Abdelaziz Bouteflika.

Mon cousin qui habitait une dechra, sur les hauteurs de Ain Roua ; victime des exactions de l’armée française durant la guerre de libération nationale, avait vu sa maison détruite par les bombardements aériens où, sa mule, ses chèvres et même ses poules furent tués .En terme de réciprocité à la demande des petits patrons français, il demande lui aussi à être reçu par le président de la république…………. Française, Nicolas Sarkozy pour présenter ses demandes de réparations et d’indemnisations pour les préjudices subit il plus de 50 ans.

Il est évident que si la politique de la canonnière n’est plus de mise, le gouvernement français s’en est allé se plaindre à la commission économique européenne pour ces mesures astreignantes et contraignantes pour l’économie française. Vivant de notre économie, il ne resterait plus qu’à annexer cette région à l’Algérie. J’ai oublié de vous signaler que mon cousin habite depuis dans la cité de Diar Es Chems à Alger.

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