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Abordable cette année

dimanche 22 novembre 2009, , article écrit par Halim Benyellès, Le Temps d’Algérie et publié par La rédaction


e marché à bestiaux de Sétif n’a pas connu les rushs traditionnels à quelques jours de l’Aïd. De nombreux citoyens préfèrent anticiper sur d’éventuelles fluctuations des prix à la veille de la fête tout étant conscients de la disponibilité du mouton cette année contrairement aux années précédentes.

Le bouche-à- oreille aidant, beaucoup préfèrent acquérir leur mouton directement chez l’éleveur au niveau des communes avoisinantes. Selon nos sources, on pouvait s’offrir un mouton à partir de 23 000 DA, les plus chers pouvant atteindre 35 000 DA, voire 40 000 DA, mais d’une manière générale, les prix sont relativement abordables.

Cette tendance à la baisse pourrait s’expliquer, selon certains maquignons, par l’augmentation du cheptel et le faible niveau de pluviosité de la saison, une option guère partagée par les acheteurs qui n’ont de cesse de brandir les chiffres des années écoulées. En effet, les aliments du bétail à l’instar de la motte de foin qui a atteint 1200 DA cette année ne pouvaient permettre des charges supplémentaires aux éleveurs. A quelques jours de l’Aïd, des points de vente improvisés sont en train d’être érigés à des endroits stratégiques de la ville.

Là, les acheteurs de dernière minute tenteront de miser sur des rabais de 1000, 2000, voire 3000 DA. Cela permet de faire une économie substantielle mais les maquignons venus de loin préféreront céder au lieu de retourner avec leur troupeau.

A moins d’une semaine du rituel, les derniers jours draineront sans nul doute une clientèle de plus en plus importante, à l’instar des années précédentes, car chez certains, c’est l’occasion ou jamais de faire une bonne affaire. Mais pas pour tous, car une frange de la population s’approvisionnera la veille auprès des bouchers en viande fraîche ou congelées pour célébrer l’évènement en famille. Une manière de commémorer la tradition.


Halim Benyellès, Le Temps d’Algérie

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