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ES Sétif : Le rodage qui dure...

dimanche 25 septembre 2005, par La rédaction


Le premier raté à domicile fait grincer les dents des Sétifiens qui constatent à leurs dépens que leur formation est, une fois de plus, passée au travers. Physiquement dominé, offensivement décevant, défensivement approximatif et tactiquement loin du compte, le onze sétifien, n’ayant récolté que cinq points sur les douze mis en jeu, n’emballe par son monde.
Le départ en dents de scie, d’une équipe qui pèse des milliards, n’augure rien de bon. Après avoir bien négocié sa virée chélifienne, l’ESS est tombée sur un adversaire qui en voulait. Zekri, qui n’a pas réussi à déjouer le piège concocté par son ex-équipe, est cloué au pilori. Ses choix ne font pas l’unanimité, le groupe a manqué d’énergie et n’a pas varié son système de jeu. Cette manière de procéder inquiète les fans qui gardent toujours en mémoire le cauchemardesque scénario de l’exercice écoulé. L’envie de se défoncer sur le terrain était inscrite aux abonnés absents, d’autant que la fraîcheur faisait terriblement défaut à un onze qui ne trouve, après quatre rounds, toujours pas ses marques. A l’issue de cet énième échec, qui va laisser des traces, les langues de certains joueurs se sont déliées. Ces derniers considèrent qu’ils ne travaillent pas assez à l’entraînement. Ils l’ont, nous dit-on, fait savoir au boss. Le coach remet quant à lui en cause la qualité des joueurs dont il dispose. Il considère que l’équipe ne dispose pas d’un leader au milieu. Diallo, qui n’a pas eu sa chance contrairement à d’autres, ne fait-il pas l’affaire ? En somme, l’échec concédé face au onze bordjien n’ayant rien d’un foudre de guerre, a débusqué les nombreuses tares de la dream-team. Ce match qui est donc un signal fort, remet certaines choses en cause, car les Sétifiens qui aspirent à jouer le titre, crient déjà au loup.

Kamel Beniaiche

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