SETIF.INFO

Accueil > Setif.info (1999-2021) > Sétif Ville

Ecoles privées à Sétif

148 élèves dans la rue

lundi 27 février 2006, par Nedj


Agréées et dispensant des enseignements conformes aux programmes du ministère de l’Education nationale, les deux écoles privées de Sétif ont été, à l’instar d’autres, obligées de baisser rideaux, jeudi dernier.

Les élèves et leurs parents n’ont appris la décision tombée tel un couperet, que samedi matin. D’autant qu’elle intervient à quelques jours des examens du deuxième trimestre. Contrairement à d’autres écoles, l’établissement d’enseignement moyen et secondaire En Nour, où se sont inscrits 148 élèves, s’est conformé au cahier des charges. Les réserves formulées le 20 septembre 2005 par la commission technique de wilaya qui ont été levées n’attendent qu’une autre inspection. Les innombrables correspondances transmises aux responsables concernés, en vue de la levée des remarques pour l’obtention d’une autorisation d’exploitation, sont restées lettremorte. Le directeur de l’école ainsi que les parents sont, le moins qu’on puisse dire, débités par cette mesure qui intervient au beau milieu de l’année scolaire : « Au moment où on attendait la visite de la commission technique, on reçoit une décision de fermeture, d’autant que la direction de l’éducation nous a, par le biais de la correspondance du 30 janvier 2006, informé que la date butoir de la mise en conformité est fixée au 30 juin 2006 », dira M. Cherrad, le directeur, disposé à accueillir et à ses frais une commission ministérielle devant constater de visu les investissements consentis et les correctifs apportés. Les parents d’élèves, l’autre élément de l’équation, ne décolèrent quant à eux pas. « La décision du ministère, qui n’avait pas à fermer l’œil en septembre, tombe au mauvais moment. Cette mesure déboussole les élèves des classes d’examen en premier lieu. La tutelle doit, pour le bien des enfants, reconsidérer sa position », souligne un parent n’étant, à l’instar d’autres, pas disposé à remettre son enfant dans l’enseignement public qui s’essouffle, dit-il. En attendant le dénouement de cette affaire s’apparentant à un bras de fer, des centaines d’écoliers sont ,pour l’instant, privés d’école.

Kamel Beniaiche, Source : El Watan

Dans la même rubrique