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Le difficile quotidien des automobilistes

samedi 14 février 2009, , article écrit par Khalil HADNA, L’Expression et publié par La rédaction


a situation du réseau routier de la ville de Sétif est dans un état lamentable. Nids-de-poule, crevasses, flaques d’eau et même des fossés atteignant parfois une hauteur considérable. Tel est le spectacle qu’offrent quotidiennement, les rues de Sétif. Et le calvaire s’accentue à vue d’oeil.

Pour s’en rendre compte, il suffit d’emprunter, par exemple, les ruelles de Boumarchi, Tandja, Langar et autres quartiers populaires de la cité de Aïn El Fouara. Sur des tronçons de communication reliant le centre-ville et les différentes voies et axes menant, par exemple, à la cité financière ou à la zone urbaine et les zones industrielles, les automobilistes sont obligés de slalomer pour éviter les innombrables nids-de-poule et autres casse-tête.

Même les piétons des cités Tandja et Boumarchi ou à Bizar, doivent traverser des pistes et des mares formées par les eaux de pluie pour rejoindre leurs domiciles. Certaines cités nouvellement construites sont quasiment inaccessibles aux voitures, faute d’une voirie convenable.
Régulièrement, les autorités lancent des projets d’entretien de la voirie, de répération des réseaux d’assainissement ou de l’eau potable, mais les chantiers s’éternisent et les travaux durent plus de temps que prévu et ce, à l’image de la cité Bel Air et Langar. Même les nouvelles routes construites récemment n’offrent pas de bonnes conditions de circulation aux automobilistes.

Souvent inondées en période de pluie, ces routes qui sont déjà parsemées de ralentisseurs « improvisés » et sans étude aucune, causent d’importants dégâts aux véhicules.
Contactés à ce sujet, les services techniques de la mairie de Sétif affirment que pour remédier à cette situation, une enveloppe financière estimée à 14 milliards de centimes a été débloquée et que l’appel d’offres a été lancé à la mi-janvier pour désigner les entreprises à charger de la réhabilitation du reseau routier des différents quartiers de la ville.

Une autre opération sera lancée incessament pour la réhabilitaion des grands boulevards de la ville : Zaâbat, Haddad, Boumarchi et Bizar.
En attendant des jours meilleurs, la situation du réseau routier demeure catastrophique et les Sétifiens sont confrontés à la boue et aux inondations en hiver et à la poussière et manque d’eau en été.


Khalil HADNA, L’Expression

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