SETIF.INFO

Accueil > Setif.info (1999-2021) > Reportages

À Sétif, la cuisson de brochettes sur le kanoun

dimanche 7 décembre 2008, , article écrit par F. Senoussaoui , Liberté et publié par La rédaction


eaucoup de Sétifiens trouvent du charme lorsqu’ils achètent leurs moutons à sacrifier directement du souk. “Chaque année, j’achète le mouton du souk, je ne peux l’acheter d’un autre endroit. Généralement, je n’achète jamais le premier jour. Je me rends avec mes amis plusieurs fois au souk et je n’achète que le dernier jour”, dira Ammar.

Les maquignons, dans leur grande majorité, se comportent comme les autres années. “Moi, personnellement, je ne fais pas confiance aux revendeurs qui n’apparaissent que chaque année, la veille de l’Aïd. Au souk, nous avons au moins l’embarras du choix”, a renchéri notre interlocuteur. Cependant, il est de coutume à Sétif, à l’instar des autres régions du pays, que les pères de famille, notamment les fonctionnaires qui ont plusieurs enfants, n’accordent pas une grande importance aux habits.

Ils ne se voient pas obliger d’acheter des vêtements pour les enfants. Généralement, ils utilisent les habits achetés à l’occasion de l’Aïd El Fitr.
De leur côté, les ménagères se contentent de préparer un seul modèle “le croquet”. Elles disent que cette fête est celle de la viande et non des gâteaux au point où la famille sétifienne offre de la viande aux invités qui viennent féliciter à toute heure.

La cuisson de brochettes sur le kanoun traditionnel ou au barbecue fait partie du quotidien de la famille durant plus d’une semaine. Le principe est connu par tout le monde, il s’agit d’enfiler des morceaux de viande sur des brochettes pour les cuire ensuite.

Notons que le deuxième jour de l’Aïd, à Sétif, on mange presque partout du couscous, les ménagères se lèvent très tôt pour que le festin soit près vers les coups de huit heures du matin. Certaines personnes en font leur petit déjeuner.

A la cité populaire Tandja, à l’ancien Bel Air et au niveau d’autres quartiers populaires ; l’ambiance est familiale et on prendre le déjeuner ensemble sur le trottoir.


F. Senoussaoui , Liberté

Dans la même rubrique