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Sétif, El Eulma, AinElKebira....

49 commerces fermés et 200 millions de dinars récupérés

mercredi 3 août 2005, par La rédaction


49 décisions de fermeture, sept avis de saisie et deux saisies-ventes ont été établis à Sétif à la faveur de l’opération de lutte contre le marché informel et la fraude fiscale qui se poursuit depuis une dizaine de jours sur tout le territoire de la wilaya, a indiqué hier à l’APS le directeur des impôts. L’opération de recouvrement a permis, quant à elle, de récupérer jusqu’ici quelque 200 millions de DA. Un premier bilan de cette opération de lutte fait ressortir, pour dix journées de travail seulement, l’existence de 146 activités non déclarées, dont 50 se distinguent par l’absence de registre du commerce. "Même si elle concerne tous les contribuables de la wilaya, a ajouté la même source, la campagne cible de manière particulière certains centres importants où il existe une forte présomption de fraude, comme le quartier dit de "Dubaï", à El Eulma, et la zone des abattoirs dans la périphérie sud de Sétif". L’opération se déroule cependant dans des conditions difficiles et parfois même dangereuses. Le directeur des impôts déplore à ce propos le comportement de certains commerçants qui ont décidé de fermer leurs magasins dans le seul but d’échapper aux brigades de contrôleurs mises en places depuis le 23 juillet dernier. C’est le cas, en effet, constate-t-on, au quartier "Dubaï" d’El Eulma où la quasi-totalité des boutiques sont fermées et où, malheureusement, les contrôleurs sont souvent pris à partie, soutient-on. Faisant part de la détermination de l’administration fiscale à "ne pas lâcher prise", le directeur des impôts souligne que la campagne en cours "n’a rien de circonstanciel et vise à mettre un terme à des agissements nuisibles et fortement préjudiciables au Trésor public". Evoquant les milliers de petits commerçants honnêtes "qui ont toujours fait l’effort de payer leurs impôts", le responsable de l’administration fiscale estime qu’il n’est pas juste ni normal, que des contribuables, se prévalant d’un statut d’"intouchables", brassent des milliards de centimes sans daigner régler leurs redevances.

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