De nouvelles infrastructures de santé en soutien

es structures de santé de proximité auront plus de moyens matériels et humains afin d’améliorer la prise en charge des patients mais aussi, de mettre à leur disposition des structures de santé qui leur éviteront les mille et une tracasseries des hôpitaux souvent surchargés.

Ainsi, et dans ce contexte, de nombreuses infrastructures médicales viendront, dans les jours qui suivent, renforcer le secteur de Sétif. La réception imminente du nouvel hôpital « mère et enfant », construit au niveau d’El-Bez au prix d’une enveloppe d’un milliard de dinars. Cette structure est dotée d’un service d’urgences chirurgicales, destinée à recevoir des enfants, pour des consultations, d’un pavillon pour la réanimation médicale, d’un service radiologique disposant d’un scanner, d’un laboratoire bien équipé et d’un service pour la chirurgie dentaire. L’hôpital « mère et enfant » dispose également d’une pédiatrie pouvant accueillir 80 enfants, d’un service de chirurgie infantile de 46 lits et d’une maternité d’une capacité allant jusqu’à 90 lits. Outre cela, le centre régional de lutte contre le cancer, dont la mission est la prévention, le dépistage, le diagnostic et le traitement des cancers par différentes méthodes : chimiothérapie, radiothérapie, curiethérapie sera également réceptionné. Cette infrastructure qui s’étale sur superficie de 8 Hectares est réalisée par une entreprise chinoise, pour un coût de 2,1 Milliards de Dinars. Cet hôpital spécialisé renferme 10 pavillons répartis entre la médecine nucléaire, la chirurgie, des laboratoires, un service pédiatrique d’une capacité de 16 lits et un service pour les traitements à longues durées, conçu pour 80 lits. D’autre part, les populations de Beni Aziz, Ras Isli, Ouled Si Ahmed, Ain Legradj, Ain Oulmane, Draâ El Miad et Taya bénéficieront, pour bientôt, des prestations médicales de 7 nouveaux (EPSP) Etablissements publics de santé de proximité. L’enveloppe allouée est estimée à quelques 180 millions de dinars. A noter que selon le dernier exposé du ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, les effectifs médicaux ont connu un accroissement avec des ratios nationaux, en 2009, de 1 généraliste pour 1457 habitants, 1 spécialiste pour 2052 habitants, 1 pharmacien pour 4492 habitants, 1 chirurgien dentiste pour 3241 habitants et 1 paramédical pour 370 habitants. En revanche, et dans le domaine de la gestion hospitalière, une école nationale de management et d’administration en santé a été créée. La première promotion pour la formation initiale débutera lors de la rentrée 2009-2010. La couverture actuelle en infrastructures à l’échelle nationale se traduit par l’existence de 7304 structures de santé avec une nette amélioration de la couverture en lits, d’une année à l’autre, atteignant en 2008 un ratio de 1,94 lits pour 1000 habitants. Par ailleurs, l’exécution du plan quinquennal 2005-2009 a concerné la réalisation et la mise en exploitation progressive de 778 structures de santé, parmi lesquelles 112 structures hospitalières allant de 60 à 240 lits pour chaque structure, 303 polycliniques et 84 salles de soins.