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Au nom du sionisme et de l’Amérique, le monde tu domineras ! (I)

samedi 12 novembre 2011, , article écrit par Djerrad Amar et publié par La rédaction


Placide devant l’histoire contemporaine mouvementée et monstrueuse qu’il a façonnée selon des intérêts mal acquis, insensible à son inhumanité avec son esclavagisme, son colonialisme, son néo-colonialisme, ses guerres, ses génocides, ses crimes, ses agressions, ses provocations, ses mensonges, ses diversions, sa propagande subversive, ses assassinats, voilà cet Occident toujours aussi arrogant, insolent et avide, poursuivre son œuvre de destruction et de sape en usant de toutes les tactiques, de tous les artifices et autres effronteries - ne lésinant sur aucun moyen - pour façonner la pensée en l’orientant, en l’influençant, en ne s’embarrassant ni d’éthique ni de vilenie.

A l’origine de toutes les situations instables dans le monde, des guerres directes ou de celles par « procuration », l’Occident continue avec son ‘bâton de pèlerin’ à prêcher ce qu’il dit être la bonne cause pour le bien du monde, de l’humanité, par l’ingérence et la tromperie et si sans effets par l’intimidation et le chantage, sinon par la menace ou l’agression ! Peut-on sérieusement compter sur ces gens-là ou cet Occident-là pour contribuer à la paix, la démocratie, la liberté ? Non ! Car ce monde est l’otage d’une bande de malfaiteurs riches et puissants dont l’objectif est la domination en instrumentalisant les religions, les valeurs humaines universelles, les institutions internationales censées protéger mais perverties et corrompues, mais surtout en usant d’une autre idéologie qui s’est avérée vite totalitaire, nihiliste, d’essence colonialiste et expansionniste qui est le sionisme. C’est bien le sionisme qui est derrière la déstabilisation et le désordre, avec ses banques, ses bourses et ses complexes militaro-industriels. Ce sionisme vise à instaurer son hégémonie mondiale en dominant les gouvernements, les ONG et institutions dites internationales par l’infiltration en s’appropriant les principaux médias du monde. C’est lui qui est habilité à dicter ce qui doit se faire et se dire en même temps que ce qui ne doit pas se faire et se dire ; ce qui doit être bon ou mauvais. En réalité, l’Empire ne voudra jamais que s’instaure dans les contrées utiles cette démocratie « réelle », cette liberté génératrice d’élites toujours avant-gardistes et facteurs de progrès ! Dès lors, ils useront de tous les moyens pour empêcher cette démocratie pour disposer de l’alibi « des droits de l’homme » afin de l’utiliser comme moyen de pression s’ils manifestent des résistances à leurs desiderata. L’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee) est bien le lobby américain pro-israélien dominant, qui a de solides soutiens au Congrès américain, qui influence la politique étrangère des EU sous le prétexte de veiller à maintenir l’alliance stratégique entre ‘l’État hébreu’ et les États-Unis permettant de garantir ‘la survie d’Israël’. « C’est l’organisation de lobbying la plus influente en matière de politique étrangère », affirme son site Internet. Il y a aussi des organisations religieuses chrétiennes, sympathisantes, qui font croire que le « salut de l’humanité viendra d’Israël ». Pour le rabbin new-yorkais Yisroel Dovid Weiss, membre de l’organisation Neturei Karta (Gardien du Temple), qui a de bons rapports avec l’Iran d’Ahmadinejad mais aussi avec Dieudonné, « les tentacules du sionisme sont tels que les pays occidentaux sont ses laquais … Les hommes politiques américains sont soumis à des pressions ou menacés de toutes les calomnies s’ils ne sont pas suffisamment loyaux… à Israël… Ils leur font faire des guerres et organiser des embargos en fonction des retombées éventuelles sur Israël ». Il ajoute : « Ils ont créé des organisations juives qui prétendent contrôler les peuples, les nations et les autres religions, sous prétexte de défendre les intérêts juifs… La terreur et la contre-terreur, les expropriations, la guerre dès qu’une guerre se termine, voilà ce qu’est devenue la vie quotidienne des Juifs et des Arabes ». Le sionisme, c’est « une négation de l’essence spirituelle du peuple juif et de la providence divine quant aux affaires humaines », disent des organisations juives. Les sionistes ne sont en réalité plus juifs ; ils n’ont d’intérêt pour la religion juive que dans le sens d’un usage exclusivement politique et économique. Selon Ahmadinejad, « les sionistes ne sont ni chrétiens ni juifs. Ils n’ont aucune religion. La religion, c’est la richesse et l’argent… Le sionisme est un mouvement compliqué et terrible... ne dépasse pas les 10 000 membres dont 2 000 principaux actifs… Certains d’entre eux sont en Europe, certains d’entre eux sont aux États-Unis ; ils constituent un groupe de racistes qui se considère comme supérieur aux autres ». Dans ce sens, voici une déclaration de Begin (prix Nobel de la paix) : « Notre race est la race des maîtres. Nous sommes des dieux divins sur cette planète. Nous sommes aussi différents des races inférieures comme ils le sont des insectes.... Les autres races sont comme l’excrément humain. Notre destin doit être de régner sur ces races inférieures ». Pour le journaliste américain juif antisioniste Jeffrey Blankfort, l’influence israélienne par le biais de l’AIPAC est centrale dans la politique des États-Unis, surtout étrangère, et particulièrement dans les guerres américaines au Moyen-Orient. Selon lui, la guerre contre l’Irak visait à « placer Israël dans une position très importante au Moyen-Orient, dans le cadre d’un plan visant à parachever le contrôle planétaire des États-Unis. C’est là ce à quoi appelait le document intitulé « Project for a New American Century » (Projet pour un nouveau siècle américain), ou PNAC… Pour lui « la seule composante de la société américaine qui soit en train de pousser l’administration des États-Unis à entrer en confrontation militaire avec l’Iran se trouve être l’establishment sioniste, ou le lobby, si vous préférez – il s’agit d’organisations comme l’AIPAC mais aussi d’autres organisations juives ». Cette position se confirme par la déclaration de Sharon à Shimon Pérès le 3 octobre 2001par cette sentence : « À chaque fois que nous faisons quelque chose, vous me dites que l’Amérique fera ceci ou fera cela. Je veux te dire une chose très claire : ne t’inquiète pas des pressions américaines sur Israël. Nous, le peuple juif, contrôlons l’Amérique, et les Américains le savent ». Ceci montre bien la puissance des lobbies, toujours en veille, pour dicter leurs volontés aux gouvernements occiden- taux ! Ce sont ces mêmes lobbies néoconservateurs qui ont entraîné les États-Unis dans la guerre en Irak, en Afghanistan, en Libye et qui, aujourd’hui, sont en train de bousculer à une confrontation avec la Syrie et l’Iran. Cet Iran qui a bouleversé le rapport de force suite au développement de son industrie militaire de défense, de son option réussie pour l’énergie nucléaire civile et de sa puissance incontournable dans la solution et la prévention des conflits de la région. Cet Iran qui incarne la position la plus ferme face aux velléités sionistes. Même Obama est impuissant face à ces lobbies au point où il déclara lors des élections, devant ses partisans : « Certains intérêts puissants qui ont dominé … pendant longtemps parlent de moi comme d’un chien ». William A. Cook, professeur et auteur d’un ouvrage sur la politique de Bush au M.O. (Tracking Deception : Bush’s Mideast Policy) affirme ceci : « N’est-il pas évident, aujourd’hui, que la direction de la politique américaine au sujet de l’Iran, et notre invasion préemptive de ce pays, quasi certaine au service d’Israël, est dirigée par la même coterie d’individus qui nous ont entraînés dans la désastreuse guerre en Irak. » M. Freeman, esprit libre, assène : « La stratégie du lobby israélien touche le fond du déshonneur et de l’indécence, et comprend la diffamation, les citations sélectives inexactes, la déformation volontaire d’un dossier, la fabrication de mensonges, et un total mépris de la vérité. L’objectif de ce lobby est le contrôle du processus politique par l’exercice d’un droit de veto sur la nomination des personnes qui contestent le bien-fondé de son point de vue, la substitution d’une justesse politique de l’analyse, et l’exclusion de toutes les options pour la prise de décisions par les Américains et notre gouvernement autres que celles qu’il favorise ». La journaliste Eva, sur son site Résistons ‘à la désinformation‘, à propos du CRIF, le lobby sioniste français, affirme : « Tous les politiques y font allégeance pour s’attirer les faveurs d’un lobby qui, par sa puissance financière et médiatique, fait et défait les gouvernements ». À ce propos, Éva ‘enfonce le clou’ en publiant un long article intitulé « J’accuse le CRIF d’avoir colonisé la France, de l’avoir dévoyée ». Au sujet de l’infiltration des institutions et des gouvernements, voici ce que con-seille D. Strauss-Kahn aux juifs : « Je considère que tout Juif de la diaspora, et donc de la France, doit partout où il le peut, apporter son aide à Israël. C’est d’ail-leurs la raison pour laquelle il est important que les Juifs prennent des responsabilités politiques » Le sionisme use et usera de tous les moyens de pression (ruses, fourberies, mensonges, menaces), par Occident interposé, pour faire plier n’importe quel pays pour atteindre ses objectifs qui sont la domination des richesses et ce, en instrumentalisant les juifs, la Shoah, et surtout le prétexte « antisémites », pour développer tous les pouvoirs, museler toute résistance à leurs projets. Pour la propagande, Israël a érigé une officine de désinformation ‘The Israël Project’ qui a diffusé un manuel qui s’intitule « The Israël Project’s 2009. Global Language Dictionary ». Il comporte une centaine de pages divisées en dix-huit chapitres portant la mention « interdit à la distribution et à la publication ». Selon Alain Gresh, le premier chapitre s’intitule « 25 règles pour une communication efficace » ; le chapitre 2 est consacré aux mots et aux phrases qu’il faut utiliser. A ce propos, il est bon de rappeler le conseil donné par Roger Cukierman, président du CRIF, à Haaretz (sept. 2001) : « Quand Sharon est venu en France, je lui ai dit qu’il doit mettre en place un ministère de la propagande comme Goebbels ». On en arrive à vouloir, par la désinformation, banaliser le sionisme sous couvert d’antisémitisme lorsqu’on entend les chantres du sionisme - exploitants éternels du « fonds de commerce » qu’est l’holocauste - lancer cette propagan-de : « On banalise le nouvel antisémitisme sous couvert d’antisionisme ». Le néosionisme, que dominent des évangélistes plus sionistes même que les Israéliens, est considéré comme « l’arme absolue pour gagner à tous les coups en faisant de sales coups avec une sale méthode. C’est une insulte au judaïsme, une perversion politico-religieuse, une insulte à tous les juifs qui veulent simplement un respect de leurs croyances, de leurs pratiques, et de leur histoire » . L’idéologie néosioniste - que partagent aussi des non-juifs par idéal, par intérêt ou par crainte - met en œuvre, en effet, selon un analyste « des outils sémantiques et des manipulations mentales et politiques qui permettent d’assoir son pouvoir et d’avoir raison, presque quel que soit le sujet dont on parle. » Le sionisme d’origine visant la création d’un Etat israélien étant atteint, il fallait le réorienter et l’instrumentaliser pour d’autres objectifs hégémoniques ; de là vient la plus « grande arnaque mondiale ». Les idéologues sionistes recrutent dans les milieux néoconservateurs, ultralibéraux, colonialistes, de préférence juifs. Mais beaucoup de juifs avaient compris la stratégie, la tactique, la manœuvre, la tromperie qui consiste à diaboliser les autres pour mieux avancer, dominer, recruter. Voici ce que disent des associations juives : « Notre soutien au peuple palestinien n’est pas seulement un acte de solidarité. Nous sauvons aussi notre peau au nom d’histoires et d’identités que le sionisme veut faire disparaître ». La confusion programmée entre le juif et le sioniste d’une part et entre le sionisme et la politique occidentale et surtout américaine d’autre part nourrit la haine d’Israël, de l’Occident, à leur tête l’Amérique, de par le monde, en particulier par les peuples arabes et africains. Voici quelques extraits de ce que dit l’Institut de recherches Reut institute de Tel-Aviv dans un rapport au gouvernement de Netanyahu : « Israël est confronté à une campagne mondiale de dé-légitimation visant à l’isoler … ». « La diabolisation d’Israël vise à nier sa légitimité et à le présenter comme une entité coloniale assoc-iée à des pratiques nazies, à l’apartheid ou au racisme ». Ce même rapport fustige notamment « des manifestations hostiles aux représentants israéliens dans des universités étrangères ou sur les stades, des appels au boycottage des produits fabriqués en Israël », ou encore « des tentatives visant à arrêter et poursuivre en justice à l’étranger des responsables israéliens ». Il met en cause un réseau mondial d’individus, d’associations et d’ONG dont le dénominateur commun est de présenter Israël comme « un État paria et de nier son droit à l’existence ». (Suivra)


Djerrad Amar

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