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Il y a RETRAITE et RETRAITE

mercredi 31 mars 2010, , article écrit par A. Nedjar, Sétif Info et publié par La rédaction


Celle à laquelle vous prétendez et vous ne pensez pas moins n’est pas du tout celle à laquelle vous pensez et à laquelle vous pouvez la aussi prétendre sereinement. Pas plus que celle qui devrait être. Entre les deux, il a ce point commun, c’est presque un arrêt de survie pour ne pas dire un arrêt de vie pour survivre uniquement. C’est compliqué ! Suivez-moi, nous allons démêler l’écheveau.

Grande victoire pourraient crier les pouvoirs publics qui, sous le seau de ce qui est communément appelé la « tripartite », ils ont abouti à la suppression du départ anticipé à la retraite à partir de l’âge de 50 ans, sous certaines conditions bien étendus.

Une fois, c’est la montagne qui aurait accouché d’une souris .C’était la même chose à la création de ce système où se sont engouffrés des milliers de « jeunes retraités » composée de la génération oisive de 50 ans.

Nous ne reviendrons pas sur le générique connu qui avait présidé à l’instauration de ce régime indemnitaire dicté par des contraintes économiques et les impératifs du moment et imposé par le FMI. Aujourd’hui, il est question de définir ce concept de RETRAITE selon que l’on soit d’une catégorie de travailleurs ou de l’autre. Retraite ne veut pas signifier forcement la même chose pour tout le monde .Si pour de nombreux travailleurs ,c’est la jouissance de son vivant de l’arrêt de l’activité salariée pour vivre pleinement ces moments de repos et de liberté avec une pension qui permet juste de quoi maintenir la respiration ,pour d’autres et, ils sont nombreux dans les catégories cadres, cela relève de la même signification que celle qui s’apparente au même concept de la stratégie militaire .Demander son départ à la retraite à partir de 50 ans, c’est un peu comme dans les armées. Battre en retraite, c’est ordonner un replis stratégique ou plus ou moins tactique qui serait en fait une action de redéploiement vers les arrières pour éviter les chocs frontaux et les confrontations devant les forces en présence lorsque celles-ci sont en surnombres, plus fortes, inégales , ou supérieures en puissance de feu. Là où l’emploi et l’usage inconsidéré des armes conventionnelles n’est pas respecté .Ainsi donc ,les batteries des lois ,comme pour les batteries de tirs de barrage sont actionnées par les pouvoirs publics pour casser ce même cadre public à tous les niveaux de responsabilités pour le confondre honteusement devant les tribunaux qui le blanchiront le plus souvent des années plus tard .Victime de cette chasse à la sorcière, atteint dans son amour propre, cassé, brisé ,le cadre bat cette fois ci à la RETRAITE en demandant l’autre RETRAITE que le système ne lui a pas imposé mais offert. Ce n’est donc qu’une opération de salut.

Devant les cas avérés de corruption et les reprises de l’opération « mains propres », des milliers de cadres se trouvent atteints maintenant de cette frilosité et sclérosés pour refuser de prendre tous actes de gestion dynamique qui pourraient les porter devant des accusation pour malversations ,conclusions de marchés « douteux » ou pour « mauvaise gestion » simplement .

Ainsi donc, il y a RETRAITE et RETRAITE. Pour ceux qui partent à la retraite à partir de l’âge de 50, ils auraient tout simplement battu à la RETRAITE pour pouvoir bénéficier de cette autre RETRAITE, fut elle misérable. Les autres continueront à être traité autrement de brigands et de voleurs potentiels jusqu’à leur prochain départ à la RETRAITE s’ils ne le terminent pas en cellules de prisons.

Voici d’ailleurs ce qu’écrit soir d’Algérie du 31 mars.


A. Nedjar, Sétif Info

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